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rhm@65en.fr Débats sur la recherche citoyenne dite "Hors Murs" JFC Morfin

Chers camarades,

Lors de ma reconversion en 1974, m'est apparu la nécessité sociétale, face à la complexité, d'une "navalisation platonicienne" de la société.

paradigme de Platon : il y a "le mort, le vivant et le 'gubernetes'".

Aristote en a dit la science architectonique et l'art politique de la gestion de la cité.

Ampère a identifié la cybernétique comme sa gouvernance indépendante et en formation, et Wienner comme l'autonomie rétrocapacitée d'une énaction, que Leibnitz réclamait à Newton, et que comprendra Varella).

Chacun godillant sa "barque numérique" (cybercraft) selon sa cybernétique personnelle, au sein de l'agora quantique de la multitude, des sapiences de ses chacuns, et de leurs agorèses relativistes.

Ceci m'a amené vers la réponse nécessaire d'un numérique, entr'aperçu comme Trans2 du Clem, à participer à son déploiement mondial, et à engager la réponse au besoin de ce que j'appelais les "services étendus", d'un support ontologique (modélisation des connaissances dans le domaine des informations échangées) intégré au maillage même du réseau relationnel. Et donc de l'inter-ligence (le "tout est lié" de Laudato Si' ) de ses outils de connexion, d'interface, d'augmentation des capacités mentales humaines (les "plus" : le "plus humain", le "plus machina", le "PLUS" du réseau). Et donc à rencontrer les difficultés de tous niveaux et de tous ordres que ce besoin de "conoèse" (le penser ensemble), puis de "diktyonoèse" (le penser en réseau), ses attentes et sa vicariance allaient nous poser.

Au cours de ce parcours,

• j'ai vu, comme chacun de nous, se révéler une recherche scientifique nouvelle due :

• à l'élévation du niveau d'éducation et "d'e-littératie technosophique" (la philia se technologisant) moyen ;
• à l'accroissement et à la densification des échanges intermédiatisés et entre disciplines;
• à la pénétration progressive d'une vision "mathémagorique" des choses que nous avaons à maintenant explorer ;
• à la montée en puissance et en présence d'une sapience numérique (comme il y a la sapiance livresque) faisant apparaître le sapiant (son savoir), aux côtés du sachant (connaissant la rumeur) et du savant (de science réfutée).

• j'ai pu y participer, en ayant le point de vue de mes interlocuteurs politiques, institutionnels, industriels, commerciaux et civils et plus récemment universitaires, comme certains d'entre vous l'ont sans doute fait dans une discipline scientifique ou intellectuelle ou le numérique, sa sécurité, ses réseaux.

Aujourd'hui, le sommet des académies des sciences de G7 (S7 2019) a marque le point, en la nommant "Recherche Hors Murs" (des laboratoires) et en déclarant que sa "manière" la conduit à des retours "inaccessibles" aux recherches ... universitaires, institutionnelles et industrielles.

J'ai détaillé mon expérience car, au niveau du moyen numérique que nous partageons maintenant tous, elle est synchrone avec un pan de la recherche humaine et notre histoire à tous. Je suis sûr que tous ceux d'entre nous qui la pratiquent, ou s'y intéressent d'une façon ou d'une autre, seront intéressés à discuter de cette "manière", de ses méthodes et outils, de son inscription "sociale" et surtour à discuter de ses/leurs retours personnels.

Un point concret qui me praîtrait intéressant à étudier (Task Force Numérique) est celle d'une "sapithèque" protégée (un "compilaire" de savoirs, compatible IA) selon une architecture décentralisée en chacun de nos nébulaires numériques (ensemble de nos ressources informatiques personnelles/privées).

JFC Morfin

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