Réseau de confiance
Sans spam ni intrus un concept fondamental en revenir
|
Un mème internet fameux est que l'internet serait un outil démocratique. Il l'est, certes, dans certaines de ses possibilités, il ne l'est ni dans son origine (administration inter-casernes) ni dans la manière dont il est buggé. La manière dont il est buggé résulte de sa standardisation "By Unilateral Globalization (ou Googlization)", c'est à dire que c'est la manière de faire du "devenant de plus en plus gros" (GAFGovs) qui prévaut.
Cette problématique est bien connue : elle s'appelle la "neutralité du net". Elle est déjà solidement juridiquement et politiquement débattue, théorisée, juridicisée et controversée pour l'usage[1] de la bande passante. Son aspect constitutionnel (et donc fondamental) de neutralité vis à vis de l'utilisateur[2] l'est beaucoup moins. Ceci conditionne la différence entre les espaces d'échanges de type "réseaux sociaux" [3] et de type (émergent) "réseaux de confiance" [4] et leurs économies.
Il importe tout d'abord de comprendre ce qu'ici signifie l'implication de l'appel au concept d'"émergence". Il implique, en effet, à la fois le mode d'apparition et une vision interligente (c'est à dire où "tout est lié") du monde. Il s'agit donc de la règle du venir à exister comme résultante homéodynamique [5] lors du contexte d'une agora de causalités hétérogènes et complexes.
- ____
- ↑ tous les types de flux/trafic doivent être équivalemment considérés en termes de fluidité du réseau.
- ↑ tous les types d'utilisateurs doivent être architecturalement égaux : fractalité du réseau des réseaux, etc., ou indépendance à l'echelle.
- ↑ espaces ouverts.
- ↑ espaces privés ou fermés.
- ↑ L’homéodynamique est la quête de l’équilibre entre les deux tendances naturelles que sont la stabilité (identifiée comme homéostasie par Claude Bernard) et l’autre à l'adaptation au changement de l'environnement. Il s'identifie dans le processus cybernétique des écosystèmes autonomes.