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Il existe une confusion, entretenue par le '''mème''' <ref> La définition de Richard Dawkins est celle d'une « unité d'information contenue dans un cerveau, échangeable au sein d'une société ». </ref> du "'''status quo'''", concevant l'internet issu d'un souci  démocratique.  
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Il existe une confusion, entretenue par le '''mème''' <ref> La définition que Richard Dawkins donne à son concept de '''mème''' est celle d'une « unité d'information contenue dans un cerveau, échangeable au sein d'une société ». </ref> du "'''status quo'''", concevant l'internet issu d'un souci  démocratique.  
  
 
Ce n'est pas le cas : c'est un système de sociétalité numérique, issu de plusieurs courants technologiques de recherches humanonumériques, où - de par l'importance prise par le complexe militaro-industriel US à partir de 1983 - l'architecture industrielle, de ce qui est devenu le plus grand investissement commun de l'humanité, est orientée vers un contrôle partagé des utilisateurs et une limitation retardatrice de leurs usages. Il n'y a là aucun complot, mais une résilience à des changements profonds précipités au sein des grandes assises structurelles de la société, notamment philosophiques, régaliennes, économiques et scientifiques (ce qui n'est pas rien).
 
Ce n'est pas le cas : c'est un système de sociétalité numérique, issu de plusieurs courants technologiques de recherches humanonumériques, où - de par l'importance prise par le complexe militaro-industriel US à partir de 1983 - l'architecture industrielle, de ce qui est devenu le plus grand investissement commun de l'humanité, est orientée vers un contrôle partagé des utilisateurs et une limitation retardatrice de leurs usages. Il n'y a là aucun complot, mais une résilience à des changements profonds précipités au sein des grandes assises structurelles de la société, notamment philosophiques, régaliennes, économiques et scientifiques (ce qui n'est pas rien).

Version du 22 janvier 2021 à 17:29


Il existe une confusion, entretenue par le mème [1] du "status quo", concevant l'internet issu d'un souci démocratique.

Ce n'est pas le cas : c'est un système de sociétalité numérique, issu de plusieurs courants technologiques de recherches humanonumériques, où - de par l'importance prise par le complexe militaro-industriel US à partir de 1983 - l'architecture industrielle, de ce qui est devenu le plus grand investissement commun de l'humanité, est orientée vers un contrôle partagé des utilisateurs et une limitation retardatrice de leurs usages. Il n'y a là aucun complot, mais une résilience à des changements profonds précipités au sein des grandes assises structurelles de la société, notamment philosophiques, régaliennes, économiques et scientifiques (ce qui n'est pas rien).

La stratégie commune de cette résilience est dite du "status quo" :

  • car elle consiste à tenir la nomologie ancienne en l'état le plus longtemps et le plus profondément possible.
  • en raison du jeu de mot où "status quo" est typographié "statUS quo" traduisant l'importance de l'inertie techno-industrialo-politique nord-américaine.

Cette stratégie s'est mise en place de 1983 (1.1.1983 création de l'Internet) à mi-1986 (fin du projet des "services étendus" de l'IPSS). Elle a correspondu au démembrement progressif des relations internationales sous X.75 conduisant à l'internet actuel. Une première réduction du "status-quo" est advenue le 1.10.2016 (cf. Annonce de l'ICANN du 2016-10-01) lorsque le protectorat politique du gouvernement américain sur l'internet a été levé.

Ceci n'a toutefois pas encore conduit à un changement fondamental de la nature du réseau dont la nature profonde reste de rosaces client-serveurs, et n'a pas retrouvé la neutralité relationnelle du maillage pair à pair.

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  1. La définition que Richard Dawkins donne à son concept de mème est celle d'une « unité d'information contenue dans un cerveau, échangeable au sein d'une société ».