Cyber Mer : Différence entre versions

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Le cyberespace est devenu le 5ème théatre d'opérations du Livre Blanc.  
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Ce site en "buzz" actuel est du "cyber pour des marins". Peut-être l'occasion d'y penser ensemble.
  
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Le cyberespace est devenule 5ème théatre d'opérations du Livre Blanc. Il est par ordre architectonique le premier, car il est d'abord marin. Pour le comprendre il faut en revenir à son origine platonique et aristotelicienne que nous complètons aujourd'hui.
  
Il est encore mal connu et mécompris. Ceci est largement dû à une confusion involontaire des "technocrates" qui se prennent pour des "techniciens". Et à l'Académie française qui ne sait pas compter sur ses doigts latins.
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Le paradigme dit "de Platon" constate qu'il y a trois types d'hommes : les morts, les vivants et les marins. En fait le mot utilisé est celui de "kubernetes" (pilote, timonier), dont l'on a fait "gouvernail", "gouvernement" et aujourd'hui "gouvernance". Ampère et Wiener en tireront le mot "cybernétique", c'est à dire littéralement la science du timonier, que l'un voit comme la science du gouvernement et l'autre comme celle de la régulation (rétroaction). Coufignal (prof de math EN) la perçoit comme la science de l'efficacité, et Varella répond à la vieille objection de Leibnitz à Descartes en comprenant que c'est l'énaction qui au fors interne décide de l'action/réaction du fors externe.
  
:;Le cyber : est l'espace des choses où les réponses sont toujours les mêmes ("action -> réaction")
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Le rôle du timonier de quart est double :
:;'''MAIS''' : où se maillent agoriquement (comme sur l'agora d'une place de marché) les actions et réactions hors de la simplification du tiers exclu et de la logique dialectique.
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* réagir en permanence à la mer pour conserver sa route, son idée, son navire : une monolectique salutaire.
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* discerner la logique du cap à suivre au vu de la carte et de l'état de la mer : syllogisme dialectique.
  
C'est un espace de marin où toutes les choses '''ne sont pas égales par ailleurs''' :
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Dans la réalité nous savons tous que c'est au capitaine du navire de traiter la polylectique complexe des contraintes externes qui en fait le seul maître à bord après Dieu.
* si je dis "à gauche dix", le timonier répètera "à gauche dix, la barre est dix à gauche"
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* mais après ... que feront les câbles électriques, les servos, le saffran, "le ciel, le soleil et la mer" ?
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Pendant des millénaires tout ceci s'est fait à la main et de tête, au vent et à l'expérience. Puis est venu la machine pour suppler au vent puis déjouer le vent. Puis est venu l'ordinateur par faciliter des décisions aux tenants et aboutissants toujours plus lointains dont la complexité (maillage des causes et des effets) au point que la logique du tiers exclu d'Aristote doit s'accomoder du brouhaha agorique de la logique d'un nombre grandissant de tiers que l'on ne peut pas plus exclure que la météo, les cailloux, les tours de quart, les signaux de l'amiral, la soupe, l'état de la menace aerienne, le radar et la veille sonar, l'hélico bloqué au budget, etc. etc.
  
Quand on tape sur son clavier c'est une action cybernétique. L'ordinateur est le timonier. Il fait ce qu'on lui dit. Si cela ne fait pas ce que l'on a voulu, c'est qu'"on" a oublié de prendre en compte  quelque chose, en fait souvent beaucoup, beaucoup de choses. Ce "on" est parfois le concepteur (bug) le plus souvent soi-même.  
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Bienvenue dans le monde de la pensée moderne et au déploiement de ses trois niveaux que Socrate, Platon et Aristote ne pouvaient connaître mais que depuis Démocrite, Aneximandre, etc. chacun préssentait :
  
Pour l'éviter, c'est comme sur une passerelle, il faut comprendre, s'en tenir à ce que l'on sait faire, et expérimenter. C'est ce qu'a énnoncé Platon au départ dans son paradigme : "il y a le mort, le vivant et le marin" (le pilôte, le pacha, le "kubernetes" (κῠβερνήτης)). Les latins en on fait "gouvernement" et "gouvernail", et les Ch'tis la "gouvernance".
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* la '''cybernétique''' de la machine pleine de l'expérience du programmeur qui répondra cybernétiquement toujours de la même façon à la même sollicitation - auncun tiers ne pouvant modifier la monolectique de son énaction interne.
  
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* la '''logique''' du raisonnement du "PSN/HSS" (processeur sémantique naturel, type homo sapiens, sapiens) essayant de penser à une conclusion claire en faisant abstraction des bruits tiers.
  
Il y aura '''deux''' parties dans cette section, selon les '''deux niveaux''' du "[[CA-VA.club]]" :
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* l''''agorique''' des réflexions de la multitude des causes, des existants et des effets tiers que l'on ne peut exclure, même en s'essayant à en contenir la complexité par une holistique probabiliste.
 
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* celui des '''cacochymes anonymes''' (CA) :
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:* pour confirmer qu'avec une souris/ordinateur ou un doigt/tablette, on peut tout maîtriser si l'on sait envoyer un message (''ils disent un "'''mail'''" en argotech'') avec des pièces jointes.
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:* et expliquer la manière de s'y prendre avec ce site en particulier.
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* celui des '''vieillards actifs''' (VA) : '''''uniquement pour cyberramords'''''.
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:'''Ampère''' a fait du mot "cybernétique" la désignation de l''''art du gouvernement'''
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:que le "3G" '''Aristote''' [le Grand Geek Grec] avait placé aux côtes de la '''science de la politique''' qui est pour lui l''''architectonique'''.
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:'''Wiener''' a ensuite découvert la cybernétique de régulation (rétroaction)
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:et '''Couffignal''', repartant de Leibnitz, nous a permis des conduites de tir à la mer performantes contre les Zéros et nous a conduit à l''''émergence''' par '''auto-organisation complexe''' ou '''critique'''. La manière dont fonctionne la '''digisphère''' du gigantesque ordinateur quantique qu'est l'Univers.
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:Nous pourrons discuter de ce qu'est le cyberespace, comment il est constitué, comment il fonctionne, comment s'en articule la défense. Ceci permettra de faire le point sur sa réalité historique,  conceptuelle et stratégique (''bien loin du conte hollywoodien'') de tout cela : mer digitale, navigation numérique, fonctions applicatives, doctrines réticulaires, inférence métaductive, pensée agorique, singularité technologique, datamasse, quantification de l'univers, cyberdéfense, etc. etc. et d'y reconnaitre les contributions de la Baille.
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Version du 14 novembre 2015 à 07:56


Ce site en "buzz" actuel est du "cyber pour des marins". Peut-être l'occasion d'y penser ensemble.

Le cyberespace est devenule 5ème théatre d'opérations du Livre Blanc. Il est par ordre architectonique le premier, car il est d'abord marin. Pour le comprendre il faut en revenir à son origine platonique et aristotelicienne que nous complètons aujourd'hui.

Le paradigme dit "de Platon" constate qu'il y a trois types d'hommes : les morts, les vivants et les marins. En fait le mot utilisé est celui de "kubernetes" (pilote, timonier), dont l'on a fait "gouvernail", "gouvernement" et aujourd'hui "gouvernance". Ampère et Wiener en tireront le mot "cybernétique", c'est à dire littéralement la science du timonier, que l'un voit comme la science du gouvernement et l'autre comme celle de la régulation (rétroaction). Coufignal (prof de math EN) la perçoit comme la science de l'efficacité, et Varella répond à la vieille objection de Leibnitz à Descartes en comprenant que c'est l'énaction qui au fors interne décide de l'action/réaction du fors externe.

Le rôle du timonier de quart est double :

  • réagir en permanence à la mer pour conserver sa route, son idée, son navire : une monolectique salutaire.
  • discerner la logique du cap à suivre au vu de la carte et de l'état de la mer : syllogisme dialectique.

Dans la réalité nous savons tous que c'est au capitaine du navire de traiter la polylectique complexe des contraintes externes qui en fait le seul maître à bord après Dieu.

Pendant des millénaires tout ceci s'est fait à la main et de tête, au vent et à l'expérience. Puis est venu la machine pour suppler au vent puis déjouer le vent. Puis est venu l'ordinateur par faciliter des décisions aux tenants et aboutissants toujours plus lointains dont la complexité (maillage des causes et des effets) au point que la logique du tiers exclu d'Aristote doit s'accomoder du brouhaha agorique de la logique d'un nombre grandissant de tiers que l'on ne peut pas plus exclure que la météo, les cailloux, les tours de quart, les signaux de l'amiral, la soupe, l'état de la menace aerienne, le radar et la veille sonar, l'hélico bloqué au budget, etc. etc.

Bienvenue dans le monde de la pensée moderne et au déploiement de ses trois niveaux que Socrate, Platon et Aristote ne pouvaient connaître mais que depuis Démocrite, Aneximandre, etc. chacun préssentait :

  • la cybernétique de la machine pleine de l'expérience du programmeur qui répondra cybernétiquement toujours de la même façon à la même sollicitation - auncun tiers ne pouvant modifier la monolectique de son énaction interne.
  • la logique du raisonnement du "PSN/HSS" (processeur sémantique naturel, type homo sapiens, sapiens) essayant de penser à une conclusion claire en faisant abstraction des bruits tiers.
  • l'agorique des réflexions de la multitude des causes, des existants et des effets tiers que l'on ne peut exclure, même en s'essayant à en contenir la complexité par une holistique probabiliste.