Que sont l'UX et la SX, en quoi nous cooncernent-elles ?

De EN65
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Trois niveaux de la même notion d'expérience vis-à-vis de l'évolution contexturelle humaine se correspondent ici :

Ce domaine est largement étudié (cf. UX sur Google).
  • l'Expérience sociale] qui traite de l'expérience humaine dans le contexte de sa société actuelle et/ou de son évolution, dans le contexte des "organismes de recherche universitaires, gouvernementaux ou industriels" qui n'ont pas encore acquis cette "manière" qui leur était auparavant "inaccessible" et qui "fournit [à la recherche hors murs, ou citoyenne] l’opportunité de faire progresser les connaissances et l'innovation".
  • La "SX", ou "Societal eXperience" en anglais, abrégée "SX" se situe au niveau sociétal : la SX porte donc sur l'expérience de la sociétalité humaine en général, ou de sociétalités humaines établies, face à sa/leurs propre(s) évolution(s) collective(s).


La notion de "sociétalité" et de "responsabilité sociétale"
Il s'agit de jeunes notions encore disputées. Elles résultent de la norme ISO 26000 qui en donne la description suivante :
la « responsabilité d'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable, à la santé et au bien-être de la société ; prend en compte les attentes des parties prenantes; respecte les lois en vigueur et qui est en accord avec les normes internationales de comportement; et qui est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations ».
Comme le note l'article de Wikipédia (cité plus haut) il est en général considéré :
  • les entreprises, pour lesquelles on parle de responsabilité sociale des entreprises (RSE),
  • les politiques, pour lesquels on parle de responsabilité sociale politique (RSP),
  • les individus, pour lesquels on parle de responsabilité sociale des individus (RSI).
Mais l'on oublie ainsi l'impact sur la société d'une nouvelle pratique sociale établie (socialité devenant contexturelle) sur la sociabilité humaine générale. Il y a là la potentialité d'une évolution humanumique (façon d'être humain) préalable, comme dans le cas maintenant bien observé de l'humanumérique (intégration homme/numérique) avec des conséquences humanistiques (fonctionnement des produits humains) significatives.


En quoi ceci nous concerne-t-il ?

Ceci nous concerne en ce sens que :

  • la socialité traite des chacuns de nous vis-à-vis de tous,
  • et la sociétalité est au double niveau
  • des chacuns de nous au sein d'une "société "locale"" (groupe, collectif, village, promo, liste de discussion, etc. etc.)
  • et de ces "sociétés locales" dans le contexte social global.

Au niveau de la standardisation du numérique, celle-ci repose sur l'identification de ces "sociétés locales" sous le nom de "communautés globales" (RFC 6852) : ce n'est pas une contradiction,

  • la localité y étant globale (concept de "glocalité") en ce sens que la "localité" n'y est pas nécessairement géographique, mais toujours de partage intellectuel.
  • le fait collectif de "sociétalité organisée" est compris par le standardisateur de ses machines comme une "communauté d'utilisateurs".

Notre expérience "marine" est une contribution fondamentale pour l'étude de la socialité en ce sens que :

  • la collectivité nationale est régie par la loi, mais que cette loi peut être violée.
  • alors que le marin sait de vie pratique que la violation des ordres permanents peut entrainer un incident mettant tout son navire (et donc sa survie personnelle) en péril immédiat.

L'expérience des solutions, pratiques et outils de notre site, exploitée dans le cadre de la recherche hors murs est donc précieuse au débat normatif et juridique actuel auxquels certains d'entre-nous participent/peuvent participer.